Van Avermaet, Wellens et Benoot: "Nous avons des atouts à jouer"
Trois des quatre coureurs protégés de la sélection belge, Greg Van Avermaet, Tim Wellens et Tiesj Benoot, se sont exprimés à propos de leur sélection pour le championnat du Monde.
- Publié le 11-09-2018 à 11h42
- Mis à jour le 11-09-2018 à 11h43
Trois des quatre coureurs protégés de la sélection belge, Greg Van Avermaet, Tim Wellens et Tiesj Benoot, se sont exprimés à propos de leur sélection pour le championnat du Monde. "Je suis évidemment content de ma sélection", a dit ce lundi Van Avermaet de retour du Canada. "Cela fait maintenant plusieurs années de suite que je suis retenu pour le Mondial, c'est toujours un honneur de porter le maillot de son pays dans un championnat du Monde. Sur ce que j'en sais, je pense que l'on a des possibilités sur ce parcours, mais on ne sera pas les grands favoris, c'est certain. Moi-même, je dois d'abord le découvrir avant de me prononcer. Tim Wellens peut bien se débrouiller sur ce tracé et sans doute aussi Tiesj Benoot et Dylan Teuns. Tous ensemble, on peut certainement atteindre la finale. Mais on doit d'abord voir comment la course se déroulera et quelle tactique il faudra avoir. L'équipe est un bon mélange de coureurs expérimentés et de jeunes. Il y a des surprises, mais à propos de la sélection nationale, il y a toujours des discussions pour les deux ou trois derniers coureurs retenus. Ce dont je suis certain, c'est que tous ceux qui partiront seront extrêmement motivés, à commencer par moi."
Tim Wellens est le seul qui connaît la parcours du Mondial que le Limbourgeois a reconnu en juin dernier.
"Nous irons en Autriche avec quatre leaders", dit le coureur de Lotto-Soudal. "En théorie, je suis celui qui peut attendre le plus longtemps. Tiesj Benoot et Dylan Teuns peuvent attaquer plus tôt dans la finale. Et nous avons aussi Greg Van Avermaet dans notre manche. Avec ce quatuor nous avons des atouts à jouer tout au long de la finale. Les quatre autres sélectionnés vont certainement jouer leur rôle du début de la course jusqu'à la finale. Le parcours est très difficile. Il faudra suivre aussi longtemps que possible et jouer tout ou rien à la fin. Je pense que la dernière ascension, qui est très raide, sera décisive. Nous n'aurons à gravir cette montée qu'une seule fois. La montée sur le circuit, que nous escaladerons sept fois, est moins raide, mais la répétition sera fatigante. Il conviendra d'être aussi frais que possible au pied de la dernière ascension. Ensuite, il y a encore une descente technique vers l'arrivée. J'espère être dans la forme de ma vie ce jour-là".
Quant à Tiesj Benoot, il peaufine sa condition sur les routes de la Vuelta.
"En ce moment, je souffre encore un peu, ici à la Vuelta, après mon accident du début de course", dit le Gantois, qui s'est sérieusement blessé au genou en début de Tour d'Espagne. "J'espère qu'avec ce deuxième jour de repos (ce lundi) et le chrono de mardi, mon corps pourra récupérer. C'est un parcours très difficile à la Vuelta, avec de nombreux mètres de dénivelé. Le Mondial sera aussi une course difficile, quelque chose qui n'est pas aisé de simuler à l'entraînement. J'espère que je pourrai profiter de ces trois semaines à la fin du mois. Je suis impatient de défendre les couleurs de mon pays. Nous les Belges, nous ne devons pas attendre la dernière ascension pour essayer quelque chose, nous devons provoquer des mouvements plus tôt. Il faudra que j'attende après la Vuelta et voir comment je me sens, pour déterminer mon rôle exact. J'espère surtout profiter de l'effet de super compensation en revenant d'Espagne."